Presse
Le changement climatique et les problèmes environnementaux sont aujourd'hui au coeur de toutes les réflexions politiques, philosophiques et sociétales. Les artistes, eux aussi, puisent leur inspiration dans cet immense champ pour concrétiser leurs travaux et leurs oeuvres.
C'est de cette idée qu'est partie Valérie Mahdjouba, auteur de projets audiovisuels et numériques à Paris. Dans le cadre des prochaines conférences internationales sur le climat, le 11 décembre à Paris et au Maroc en 2016, elle a convié Sam Dougados à participer à Sur les routes de l'éphémère, un parcours initiatique le long du littoral entre Plérin et la côte ouest de l'Afrique. « Je veux sensibiliser et interpeller le public sur ces enjeux environnementaux en créant une web séries qui va suivre Sam de Plérin au Maroc », explique Valérie.
Du land'art aux râteaux de Sam
Pourquoi Plérin ? L'auteur parisien est venu, l'été dernier, passer quelques jours aux Rosaires pour les vacances. Le site lui a tout suite plu et l'idée de voir Sam et ses râteaux investir cette plage a été une évidence.
« Mon projet est né d'une envie de faire un documentaire sur le land'art, créé aux États-Unis dans les années 1950, par un groupe d'artistes un peu fous qui avaient décidé de quitter les galeries et d'exposer leurs oeuvres dans la nature et dans des endroits insolites, explique Valérie. Les circonstances, l'actualité et l'opportunité de travailler avec Sam ont abouti à ce projet qui, après quelques diffusions en salles comme à Paris et Bordeaux en décembre prochain, sera, je l'espère, diffusé sur les petits écrans dans le cadre d'un documentaire sur l'environnement et la culture.
L'océan nous fait rêver, il est à l'origine de toute la vie sur notre planète. À 70 %, il recouvre la Terre. « Nous le négligeons. Les pollutions qu'il subit et le changement climatique le font de moins en moins bien respirer, et les populations marines disparaissent, victimes de notre agression », résume Sam Dougados.
Ce squelette de poisson qui sera digéré par la mer est un symbole. Il représente l'attitude de l'homme qui court à sa propre perte. « Il faut réagir. Mes fresques sont là pour interpeller », conclut Sam.
